Pourquoi ?
Pour différentes raisons !
– Écrire plus lisiblement.
– Supprimer des douleurs liées à l’écriture.
– Gagner en vitesse et en fluidité.
– Modifier sa tenue de crayon et adopter une meilleure posture.
– Faciliter les apprentissages lorsque l’écriture est une cause des difficultés.
– Poursuivre ou reprendre l’apprentissage de l’écriture lorsqu’il a été perturbé.
– Améliorer sa prise de note et mieux mémoriser ses cours.
– Préparer un examen ou un concours.
– Vérifier la latéralité de votre enfant.
– Apprendre à écrire avec l’autre main suite à la perte de fonction de la main dominante.
– Ou tout simplement retrouver le plaisir d’écrire.


Pour faciliter les apprentissages
L’écriture intervient dans toutes les matières scolaires. Un trouble de l’écriture peut entraîner de graves difficultés scolaires car l’écriture est le support principal des apprentissages.
Tant que le geste d’écriture n’est pas automatisé, il requiert de la part de l’enfant une énergie et une attention qu’il ne peut alors pas porter sur le sens de ce qu’il écrit, sur l’orthographe, la compréhension et la mémorisation. Un enfant pour qui l’écriture n’est pas aisée aura inéluctablement des difficultés à progresser sereinement dans ses apprentissages. Il appréhende avec inquiétude chaque passage à l’écrit. Il se décourage, n’aime pas écrire, et perd confiance en lui.
Plus les années passent plus l’impact des problèmes d’écriture se fait sentir. L’augmentation des quantités d’écrits dégrade la lisibilité et provoque de plus en plus de douleurs. Rééduquer son écriture est alors essentiel pour une scolarité plus sereine.
Pour restaurer la confiance en soi
Après quelques séances de remédiation, l’écriture est plus rapide, plus lisible et plus agréable. Elle peut se mettre au service des autres apprentissages. On voit donc souvent apparaître conjointement d’autres changements positifs.
Libéré de l’effort d’écrire, l’élève est maintenant disponible pour écouter, comprendre, apprendre, mémoriser et mobiliser ses connaissances. Son travail reflète désormais ses réelles aptitudes.
Les remarques positives et les meilleurs résultats scolaires lui redonnent confiance en lui !
Il retrouve motivation, estime de lui et plaisir d’écrire. C’est un cercle vertueux.


Pourquoi écrire à la main ?
Enseigner l’écriture manuscrite est-elle encore nécessaire ? Les ordinateurs ne vont-ils pas bientôt la remplacer ?
L’outil numérique a de nombreux aspects positifs. Il permet, entre autre, de prendre des notes rapidement, puis de les organiser facilement.
Cependant, l‘écriture manuscrite a un réel impact sur les apprentissages. L’élève de CP reconnaîtra mieux les lettres si, en parallèle de son apprentissage de la lecture, il aura appris à les tracer. Il en est de même pour les élèves plus grands et les adultes : Denis Alamargot, professeur universitaire de psychologie cognitive, explique que le geste d’écriture est nécessaire pour mémoriser. « Lorsque l’on trace soi-même les lettres, on est acteur de la production du mot et cela renforce la mémorisation. Or sur un clavier, le geste est le même pour chaque lettre. L’écriture manuscrite est un véritable outil d’apprentissage. ». Les récentes études en neurosciences confirment le lien étroit entre les apprentissages et l’écriture manuscrite, que l’on ne retrouve pas avec l’utilisation du clavier.
L’ordinateur en classe
Certains élèves rencontrant des difficultés d’écriture se voient proposer l’utilisation d’un ordinateur en classe. S’il est vrai que dans les cas de dysgraphie ou dyspraxie très sévère, cette adaptation peut favoriser les apprentissages, il ne faut pas en faire une généralité.
Je pense que l’ordinateur ne doit pas devenir une solution systématique aux troubles de l’écriture. Pour la plupart des élèves, la graphopédagogie les aidera à améliorer leur écriture manuscrite et leur permettra d’en tirer ses nombreux bénéfices, tels que la mémorisation.
